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    Usage et coutumes de Bretagne

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    Porte Afo


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    Usage et coutumes de Bretagne Empty Usage et coutumes de Bretagne

    Message par :[S20]: Dim 15 Fév - 18:13

    PARTIR EN PISTE



    L’article présente une
    activité nocturne très pratiquée en Bretagne et qui associe alcool et
    sortie en groupe : « la piste ». Plus qu’un regard anthropologique sur
    une pratique culturelle, il s’agit ici de mettre en relation
    sociologique un certain état de la société bretonne et des formes
    d’alcoolisation, au sein desquelles « la piste », revendiquée comme
    conduite de libération, intense et ponctuelle, est l’indice d’un
    profond malaise.



    1 Si
    l’enivrement est une pratique connue de toutes les sociétés et de tous
    les temps, ses protocoles et ses rituels prennent des formes variables.
    Ils s’expriment selon des mises en scène originales dont on peut
    trouver la source dans la culture ou le système social. Une des formes
    d’alcoolisation en Bretagne a été baptisée « la piste », ce qui
    sous-entend un parcours, un cheminement (quasi initiatique), une longue
    marche vers une sorte de dédoublement de soi. Cette forme
    d’alcoolisation se démarque des ivresses suscitées par des
    célébrations. Elle s’éloigne aussi de l’enivrement qui accompagne un
    accablement psychique ou l’impossible confrontation avec un revers
    professionnel ou affectif.
    2 La piste concerne des êtres plutôt jeunes qu’on ne dit pas a priori
    dépendants de l’alcool (mais ils le sont d’une certaine mesure) mais
    qui ont développé le goût du rituel alcoolique périodique et qui
    l’organisent comme on programme tout autre loisir. La pratique peut se
    poursuivre au-delà des quarante ans et concerne des cadres comme des
    employés, des travailleurs indépendants comme des artistes, des femmes
    comme des hommes. Des pratiquants réguliers de la « piste » en
    Bretagne, exilés en région parisienne ou dans l’Est de la France par
    des impératifs professionnels, ont tenté d’implanter le rite dans ce
    nouvel espace de vie. Sans succès, ce qui fait dire à certains
    observateurs que c’est là une production culturelle bretonne qui ne
    subsiste que dans un environnement spécifique.
    3 Si
    l’on en croit les aveux des pratiquants, la piste en Bretagne peut être
    lue comme rite de libération, une sorte de soupape actionnée pour
    réduire une pression trop forte du « système ». Une vie sociale
    contraignante, des obligations professionnelles stressantes, une
    obligation d’affronter des situations pesantes tout en présentant un
    visage serein, seraient les causes les plus fréquentes de cette évasion
    périodique dont on sort, un moment, réconcilié, apaisé.
    4 Cependant
    il ne faut pas oublier que ce rituel s’inscrit dans une multitude
    d’autres usages plus ou moins anciens de l’alcool. Le rappel des
    traditions d’alcoolisation en Bretagne est ici nécessaire.
    5 En
    Bretagne aujourd’hui, la consommation d’alcool des jeunes s’aligne sur
    les pratiques en vigueur dans toute autre région française, et
    européenne sans doute. La bière est la pièce maîtresse des libations
    diurnes et nocturnes, sans abolir totalement les autres boissons. Avant
    d’analyser le sujet de la piste, il n’est pas superflu de rappeler le
    contexte socio-historique dans lequel se développent les pratiques
    d’alcoolisation en Bretagne.
    6 À
    la Bretagne, et peut-être encore davantage à la Basse-Bretagne (la
    partie ouest de la presqu’île), s’est attachée une image de région
    alcoolique. Des statistiques dont on ne donnera pas ici les modes de
    production, ont qualifié les Bretons de population à risques. La
    stigmatisation s’est bâtie sur un constat objectif : des maladies, des
    accidents, une grande partie des mortalités ont un rapport plus ou
    moins direct avec l’alcool. Les affaires judiciaires (accidents, délits
    de toutes sortes) ont plus souvent qu’ailleurs une origine alcoolique.
    7 La
    Bretagne n’est pas une région viticole. Les pommiers ont cependant
    permis la production de cidre et de son alcool dérivé, l’eau-de-vie de
    pomme ou « alambic ». Bien plus tôt, dans la tradition celte, on
    s’enivrait, dit-on, à la cervoise. La consommation de vin est sans
    doute ancienne puisque les historiens font référence aux bateaux
    bretons qui, dès le xive
    siècle, remontaient du pays d’Aquitaine et débarquaient sur les ports
    de Penmarc’h, à Douarnenez ou à Morlaix, des tonneaux de vin mêlés à
    d’autres marchandises. Dans ces temps reculés, la consommation de vin
    restait réservée à certaines classes sociales.
    8 La
    guerre de 1914-1918 qui mobilisa un grand nombre de jeunes Bretons
    introduisit ou renforça l’usage du vin chez des soldats du front. Peu à
    peu, au cours du xxe siècle, le vin prit bonne place sur les tables familiales et devint la boisson des noces et des pardons.
    9 La
    littérature bretonne est pleine d’images et de références à des
    situations où l’alcool exacerbe l’atmosphère, engendre des tensions
    voire des drames. Dans l’ouvrage de Yves Le Febvre, Clauda Jégou, paysan de l’Arrée,
    paru en 1936, apparaît la figure de l’alcoolique violent. « Lorsque par
    hasard il avait bu un peu plus que de coutume, il ne se connaissait
    plus. Sa raison chavirait. Il ne lui restait, dans l’ivresse et dans la
    colère, que cette hantise de mort venue des lointains de sa race ou de
    sa terre. À ces moments-là, tous tremblaient autour de lui et personne
    n’osait le contredire ».
    10 À
    côté de cet alcoolisme chronique et destructeur, on mentionne
    l’alcoolisation festive et ponctuelle propre aux ponctuations
    paysannes. Les jours de pardons (fêtes traditionnelles) et de foires,
    l’absorption d’alcool faisait partie intégrante de l’événement et les
    retours malaisés et périlleux par les chemins de campagne ont fait
    l’objet de descriptions colorées. Le paysan dont la vigilance s’est
    dissipée dans les vapeurs d’alcool, dont les poches sont alourdies des
    pièces d’or provenant de la vente d’une bête, tombe dans le guet-apens
    de voleurs organisés, est roué de coups, délesté de sa bourse.
    11 Les
    événements familiaux (baptêmes, mariages), légitimaient l’absorption
    d’alcool, levaient les interdits et les enfants eux-mêmes goûtaient au
    breuvage. Quant aux adolescents, c’était pour eux l’occasion de tester
    leurs capacités à triompher de l’alcool. Cette alcoolisation festive a
    toujours été admise car collective et maîtrisée. Au lendemain des noces
    et des pardons, le travail reprenait et l’ivresse n’était plus qu’un
    souvenir confus pour ceux qui l’avaient connue, un filon inépuisable de
    moqueries chez les témoins. Dans de telles situations, l’intégration
    sociale de l’individu le protégeait contre les risques d’une dérive
    possible vers l’accoutumance.
    12 Les
    femmes étaient rarement reconnues comme alcooliques. Dans le passé, il
    leur était dévolu un rôle de « gendarme » de l’homme et, le plus
    souvent, elles jouaient ce rôle aux facettes ambiguës. Cependant, il y
    eut de tout temps des femmes alcooliques. Le regard réprobateur de la
    société à l’égard de ces femmes installait chez ces dernières « la
    honte », ar vez, un sentiment érigé en Bretagne en trait
    culturel structurant l’identité individuelle. Au début du siècle,
    rapportent des anciens, l’alcoolisme féminin était considéré comme une
    tare qui éclaboussait toute la famille. Il devenait parfois
    « héréditaire » : la fille prenait le même chemin que la mère ou bien
    les fils. Des femmes qui ont exercé des métiers d’homme, comme cette
    patronne d’une entreprise de transport, elle-même chauffeur, ont glissé
    vers des pratiques d’alcoolisation dont le modèle est masculin. À
    chaque étape de son périple, la conductrice prenait un verre de vin
    cuit au café. On ne lui attribue aucun accident, ont dit les témoins.
    Les matrones-accoucheuses d’autrefois avaient la réputation de
    consommer de l’alcool en attendant la délivrance. Une rebouteuse âgée
    de Morlaix s’avérait efficace même sous l’emprise de la boisson.
    Cependant, l’enivrement des femmes est resté exceptionnel et a
    longtemps été considéré comme plus grave, plus dégradant que celui des
    hommes. Dans ce domaine comme dans les autres, les femmes d’aujourd’hui reduisent l'ecart.
    :[S20]:
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    Porte Afo


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    Message par :[S20]: Dim 15 Fév - 18:14

    13 L’absorption d’alcool s’intensifie au cours du xxe
    siècle. Aux rites sociaux s’ajoutent peu à peu des pratiques solitaires
    qui ne sont nullement dictées par les célébrations. La consommation
    régulière de boissons alcoolisées se manifeste chez un nombre croissant
    de personnes, hommes et femmes. Cet état de dépendance inquiète les
    autorités locales, les services médicaux et les familles.
    14 L’alcoolisation
    devient un fait régulier, une pratique, un « modèle d’inconduite »,
    comme le dit Thierry Fillaut, historien. Dans cette expression « modèle
    d’inconduite », l’auteur insère l’idée de conduite acceptée, à défaut
    d’être acceptable, c’est-à-dire une délinquance tolérée.
    L’alcoolisation, modèle d’inconduite, c’est ce qu’il ne faut pas faire
    mais c’est pourtant une déviance agréée. S’enivrer, c’est une bonne
    manière de mal se conduire. Il semble admis aujourd’hui que
    l’alcoolisation n’est une fuite, une échappatoire plus qu’un délit. Les
    méfaits en sont pourtant visibles sur la voie publique et les chantiers
    (accidents), dans les bars et lieux de rencontres multiples (bagarres).
    La société bretonne a longtemps manifesté une sorte d’indulgence à
    l’encontre de cette inconduite. Dans un passé récent, les tribunaux
    eux-mêmes ont pris en compte l’état d’ébriété comme circonstance
    atténuante. Ils semblent réviser ce jugement aujourd’hui.
    15 L’alcoolisation
    ritualisée qu’est la « piste » est un comportement individuel, même
    s’il agrège quelques individus dans une quête collective de l’ivresse.
    Elle n’est pas associée à une célébration rituelle collective, les
    fêtes traditionnelles par exemple, mais elle peut se greffer sur ces
    événements. La pratique suppose programmation, réunion des ingrédients
    nécessaires, planification. La raison précède la perte de raison. Le
    choix de l’alcool (le vin de Bordeaux plutôt que la bière chez
    certains), est un élément important et son absorption doit être
    méthodique. Elle peut commencer au domicile de l’intéressé et se
    poursuivre dans des espaces publics. Une piste réussie est un amalgame
    de maîtrise de soi et d’ivresse contenue qui mène à une forme de
    dédoublement. Elle requiert un dosage réfléchi, fruit d’une
    expérimentation et d’un apprentissage.
    16 Les
    pratiquants interrogés sont unanimes sur la recherche des effets
    physiques et psychiques de l’alcool. Divers états sont vécus. En un
    premier temps, une douce euphorie (« on est sur un petit nuage »), le
    sentiment d’oppression se dissipe. L’alcool contient « un esprit
    subtil » qui, si on l’incorpore, assure la détente. L’alcool est un
    « briseur de soucis », il allège le fardeau et c’est pourquoi il est
    légitime. Il permet ainsi de poser un autre regard sur l’environnement,
    l’entourage et soi-même.
    17 Entreprise
    seul, à deux, trois ou quatre, la « piste » suppose un itinéraire, la
    recherche des bars adaptés au projet qu’on visitera toute la nuit. La
    sortie n’est pas seulement une ponctuation dans le quotidien, une
    évasion. « Aller en piste », c’est sortir de son cadre habituel
    (famille, travail, milieu de vie) et c’est s’évader de soi-même. Peu à
    peu, grâce à une absorption dosée d’alcool (ce qui suppose essais et
    échecs), on glisse vers une sorte de dilatation de soi qui permet de
    retrouver assurance, intelligence, discernement supérieur. On abandonne
    son statut pour « aller jusqu’au bout », jusqu’à prétendre à
    l’incarnation supposée d’un autre personnage. La piste, c’est avant
    tout briser les barrières qui enserrent chacun dans son rôle.
    18 Seul
    face à son besoin d’évasion, on peut tenter de rejoindre une « bande de
    pistards ». Les détecter suppose une intuition fine des lieux de nuit,
    une reconnaissance instinctive des signes (lumières, attroupements).
    Les formes d’expression sont codées et en opposition avec les conduites
    habituelles : cris et chants, imprécations et gesticulations, effusions
    corporelles et rodéos automobiles.
    19 L’alcool
    fait des miracles : il fait d’un faible un fort, d’un silencieux un
    bavard. Il fait parler anglais à qui n’ose jamais s’y risquer à jeun ou
    breton à cet autre refoulé depuis l’école. Le langage amoureux surgit,
    certains déclament, se révèlent poètes. On se donne des défis et on les
    gagne. L’inhibition qui verrouille les formes d’expression de l’être
    est levée. Le statut social est oublié ainsi que la réserve
    « naturelle » qui lui est associée. Curieusement, le témoignage de
    pistards invétérés (hommes et femmes) souligne la faible sexualisation
    des échanges. Il s’agit moins de séduire que de communiquer.
    20 Un
    sentiment de liberté domine ces heures de déambulation nocturne. On
    parle avec n’importe qui, on rit, on chante. De jeunes femmes se
    jettent à l’eau toutes habillées. Des jeunes gens déclenchent des
    fusées de détresse dérobées sur un bateau. Les « bêtises » sont autant
    d’affirmations de soi et les règles de bonne conduite sont oubliées.
    Enfin, on est admis comme turbulent, désinvolte, iconoclaste : « Tu
    laisses aller les choses ». L’être indompté se réveille et se substitue
    à l’être socialisé : « Ton second personnage ressort, celui qui est
    enfoui en toi ».
    21 La
    piste permet d’atteindre un état émotionnel qui est réprimé les jours
    ordinaires. Les individus dévoilent ce qu’ils sont en réalité, ce
    qu’ils ne peuvent être, le jour, où il est attendu d’eux qu’ils jouent
    leur rôle d’employé de banque, d’étudiant, de professeur de piano ou
    d’agent d’assurances. La piste est une manière de libération, « un
    chaudron dans lequel on se jette et d’où l’on sort pour exploser ».
    « Ça vit, ça crie, ça boit, ça pisse ! L’aventure est là dès que tu
    rencontres un ailleurs, quelqu’un qui n’est pas comme toi. Tu tombes
    dans les bras de l’autre en te disant que l’on était fait pour se
    rencontrer ». « La piste, c’est la piste aux étoiles. Sous les étoiles,
    ça scintille et tu scintilles, tu es resplendissant, souriant. C’est
    ça, la corrida ! »
    22 Aller
    vers l’autre, l’inconnu, face auquel on est un être neuf avec lequel on
    éprouve une affinité immédiate. Découvrir dans l’autre un autre
    soi-même, ce qui autorise l’épanchement, la confidence, alors que le
    lundi, sobre et dégrisé, on revient à sa réserve voire à son mutisme.
    Au cours de la piste, les tabous tombent, les interdits s’estompent
    comme les règles de la bonne conduite ordinaire. Aux dires des
    pratiquants, la piste a un effet cathartique. Elle libère les tensions
    accumulées, les frustrations rentrées, le sentiment d’oppression. « Tu
    oublies ton travail à la poste où tu es totalement apathique. Tu
    deviens actif, inventif, créatif, audacieux ».
    23 On
    recherche dans l’alcoolisation méthodique une désinhibition qui permet
    de vivre une rupture radicale avec le quotidien et avec soi-même.
    L’alcool opère une alchimie de l’être, libère les non-dits, casse
    l’isolement, fait tomber les conventions. Le registre des modes
    d’expression s’étoffe et il a un caractère légitime.
    24 Les
    pratiquants de la piste ne se déclarent pas violents. Ils ne
    recherchent pas la violence mais, au contraire, la fusion, le dialogue.
    C’est une quête intérieure plus qu’une recherche d’exploit. Cependant
    l’exploit accompagne souvent l’enivrement. Les défis lancés sont des
    paris risqués : marcher sur le parapet d’un pont, au-dessus du vide,
    grimper au quatrième étage par la gouttière ! Adjuvant et excitant,
    l’alcool a un effet d’amplificateur des conduites des hommes et des
    femmes qui aspirent, à un moment choisi, à n’être plus eux-mêmes.
    25 La
    piste est une forme d’alcoolisation parmi d’autres. Des pratiquants
    déclarent que les rôles prescrits, attendus d’eux, sont trop difficiles
    à vivre car ils se jouent dans un contexte de domination où
    l’intimidation entraîne la déstabilisation de l’être. Ces « pistards »
    impénitents ont érigé la piste en pratique « noble », salutaire,
    réfléchie et sensée. Leurs aveux disent davantage sur la société
    bretonne que sur le phénomène lui-même. La dureté des rapports sociaux,
    le problème du langage, les impasses professionnelles sont au cœur de
    cette forme d’enivrement, exprimée souvent sur un mode ludique. En
    fait, l’alcool restaure le lien individu-société, au moins pour une
    nuit, facilite la relation fusionnelle chez celui qui éprouve un
    malaise social. En proposant à quiconque la possibilité de
    s’alcooliser, la société propose une manière d’oublier, de contourner
    le problème. L’immersion dans l’alcool est le remède : « Si tu as
    besoin de prendre l’air, prends de l’alcool ».







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    Pour citer cet article



    Référence électronique









    Anne Guillou, « Le voyage au bout de la nuit ou la « piste » en Bretagne », Le Portique,
    Numéro 9 - 2002, La Nuit, 2002, [En ligne],
    mis en ligne le 8 mars 2005. URL : http://leportique.revues.org/document169.html. Consulté le 15 février 2009.
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    Message par tco Dim 15 Fév - 18:20

    synonyme : partir en riboule
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    Message par :[S20]: Dim 15 Fév - 18:25

    en tous cas, il est tres interessant cet article
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    Message par tco Dim 15 Fév - 18:39

    oui 8/

    ça m'a donné envie de partir en piste, chose que je n'ai pas fait depuis un moment, au sens strict nerf
    :[S20]:
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    Message par :[S20]: Dim 15 Fév - 18:47

    pleur
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    Message par tco Mar 3 Mar - 1:12

    on se fera une piste quand tu viendras dans ce pays de cons ? cupidon

    on ira dans des bars crades prendre des pastagas à 11h du mat et on appellera nany
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    Message par :[S20]: Mar 3 Mar - 13:21

    J'ai son numero !
    tco
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    Message par tco Mar 3 Mar - 13:23

    alors on n'y manquera pas yeeha
    :[S20]:
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    Message par :[S20]: Jeu 11 Juin - 0:41

    je reviens pour une piste tres bientot !
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    Message par tco Jeu 11 Juin - 0:45

    j'espère que c'est pas en juin car je fais moine ce mois-ci hum
    :[S20]:
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    Message par :[S20]: Jeu 11 Juin - 0:46

    bah si
    mais je viens quand même
    dimanche 21 tournoi de mille bornes
    tco
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    Message par tco Jeu 11 Juin - 0:47

    ça va pas être possible ça mais on en reparlera ultérieurement coke
    :[S20]:
    :[S20]:
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    Message par :[S20]: Jeu 11 Juin - 0:49

    peur

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